En cours de chargement... Veuillez attendre quelques instants le chargement complet de la page
X

12 au 6 avril 2008


Bienvenue à la page du 12 au 6 avril 2008 du blogue Chroniques du faubourg ! De nouveaux textes ne seront pas ajoutés à cette page. Vous pouvez cependant commenter ceux qui s'y trouvent en utilisant le formulaire de la page Votre espace.

Âge d'un chat vs âge d'un humain

12 avril 2008, 10:00

Pour comparer l'âge d'un chat à celui d'un humain, il ne faut pas multiplier l'âge du chat par 7.  Je vous propose un tableau qui donne l'équivalent, en années, de l'âge d'un chat  à l'âge humain.

Puisque le tableau principal commence à un an, je vous en présente un bref, pour les «années précédentes».
Cliquez pour agrandir l'image

Âge d'un chat vs âge humain

Âge du chat Âge humain
3 mois  2 ans 
4 mois  4 ans 
6 mois  14 ans 
7 mois  15 ans 
8 mois  16 ans 

Commentaires

13 avril 2008, 23:57

Âge du chat

C'est vraiment intéressant tout ce que l'on peut apprendre de ce fascinant animal qu'est le chat. Un chat est beaucoup plus complexe que les gens semblent le penser.

Joël Lavoie
_________________________________________________________________________________

Graines miracles

11 avril 2008, 18:49

Je devais consacrer mon été à compléter une licence à l'université. Une copine et sa mère avaient accepté que j'habite leur grande résidence pendant qu'elles séjourneraient en Europe. En plus de verser un léger loyer, je devais faire de menus travaux: tondre la pelouse, m'occuper de la perruche Lulu, prendre soin des chiennes Cathy et Florenne, arroser une cinquantaine de plantes.

Un ami suivait également des cours et avait besoin d'être hébergé. Je lui offris l'hospitalité. C'était un artiste. Un jour, je quittai la maison pour une fin de semaine. Je donnai à mon ami les consignes d'usage concernant la perruche, les chiennes, les plantes.

Quand je revins le lundi, un drame m'attendait. Le coloc, un peu lunatique, n'avait pas donné de graines à la perruche, mais l'avait plutôt uniquement nourrie du fin gravier qu'on lui donnait à l'occasion pour l'aider à digérer. Affamée, elle avait réussi à sortir de sa cage. Ravies d'avoir un si beau jouet, les chiennes s'en étaient donné à cœur joie. Lulu était morte.

Nous nous demandions quoi faire. Le camelot nous apporta la réponse: des perruches étaient en solde dans un grand magasin. Nous allâmes en acheter une. Malheureusement, il fut impossible de trouver un oiseau ayant un plumage identique à celui de Lulu. Les couleurs étaient les mêmes, mais beaucoup plus vives. Nous l'achetâmes quand même.

Quand, fin août, ma copine revint avec sa mère, femme d'autorité, je m'empressai de leur faire faire le tour du propriétaire. Pour atténuer le choc que la dame aurait en retrouvant une perruche légèrement différente de celle qu'elle avait laissée, je lui dis que j'avais donné à l'oiseau des graines pour améliorer les couleurs. Elle prit bien la chose s'étonnant de ce que la science pouvait faire.

Mais Lulu était une perruche apprivoisée à qui ses maîtresses avaient appris plein de petits tours. Voilà qu'elle ne voulait plus rien faire. Madame consulta le vétérinaire pour lui demander si les graines miracles ne pouvaient pas être la cause de cette amnésie. Le docteur lui répondit qu'une perruche avait la mémoire bien courte et qu'elle oubliait très vite, et les gens et les tours d'adresse.

Il me restait à expliquer pourquoi j'avais repeint le plafond de la cuisine et celui de la salle à manger et pourquoi j'avais posé une tringle sur le plancher en bois, entre le vestibule et le salon.

J'ai cessé de voir ces gens. J'ai appris un jour que la dame était morte. Elle était allée rejoindre Lulu qui l'attendait depuis longtemps en paradis.
Cliquez pour agrandir l'image
Cliquez pour agrandir l'image

Commentaires

Aucun commentaire jusqu'à présent. Soyez le premier à commenter ce texte.

Non à la culture du maïs pour produire du méthanol!

10 avril 2008, 10:46

Un pain acheté le vendredi me coûte 2,99$. Le même pain acheté le mardi suivant coûte 3,19$. Une augmentation de 7%. Les paquets de pâtes alimentaires de 900g vendus autour de 1,50$, souvent en spécial à 0,99$, coûtent maintenant 2,49$. Une augmentation de 66% à 150%.

Selon les spécialistes, nous n'assistons qu'au début de la hausse des produits alimentaires.

Le prix du pétrole qui ne cesse de monter - à cause surtout d'une grossière spéculation de certains spécialistes en la matière - n'explique qu'en partie cette hausse.

Le problème a deux principales causes. D'une part, les Indiens et les Chinois qui voient leur pouvoir d'achat augmenter veulent dans leur assiette sinon les mêmes aliments que les Occidentaux du moins des aliments dont la quantité de protéines animales est plus élevée que dans le passé. En bref, ils mangent plus et si possible mieux. D'où une poussée à la hausse de la demande de produits destinés à l'alimentation.

Mais la cause principale de la hausse du prix des produits alimentaires vient du fait que les agriculteurs de grandes nations - États-Unis d'Amérique, France, Brésil, Canada - délaissent les cultures traditionnelles du blé et du soya et produisent de plus en plus de maïs destiné à devenir le biocarburant connu sous le nom de méthanol. Le prix du maïs destiné à l'alimentation des animaux augmente en même temps qu'augmente le prix des autres céréales devenues plus rares.

Les producteurs de maïs destiné à la transformation profitent de divers programmes de subventions mis en place par leurs gouvernements qui, de plus, dans plusieurs cas, taxent les produits semblables qui sont importés. Au Québec, par exemple, les producteurs de maïs destinés à la transformation en méthanol profitent des mêmes programmes instaurés pour supporter les cultures destinées à l'alimentation.

Or, diverses études tendent à démontrer que le méthanol est moins efficace au plan énergétique que le pétrole conventionnel et qu'il est tout aussi polluant. De plus, sa production demande tellement d'énergie et appauvrit tellement les terres où il pousse que le bilan énergétique de toute l'opération pourrait être zéro voire négatif.

Nous avons été habitués à consacrer une faible partie de notre pouvoir d'achat - environ 15% - à l'alimentation. Nous paierons davantage à l'avenir. Mais nous pourrons toujours nous nourrir alors que certaines nations verront naître ou augmenter dangereusement la malnutrition voire la famine.

Les nations riches ont développé des politiques énergétiques qui leur apportait un mode de vie dont le gaspillage est une des caractéristiques. Sont-elles prêtes à les changer? Sont-elles prêtes à aider les nations affamées? Telles sont là quelques-unes des questions que la culture du soya devenu source de bioénergie pose à notre intelligence et à notre conscience.
Cliquez pour agrandir l'image

Commentaires

12 avril 2008, 11:02

Éthanol

La production de carburant à partir de céréales est une aberration.

La culture des céréales est essentielle à la nutrition planétaire et ne doit servir qu'à cette fonction.

On devrait plutôt orienter nos recherches vers le biodiesel.

Bernard Poirier
_________________________________________________________________________________


12 avril 2008, 12:52

Deux grands coupables

Gil Courtemanche, dans un excellent article intitulé La grogne des ménages qu'il signe dans l'édition d'aujourd'hui du Devoir, ajoute à ce que l'on trouve dans votre billet deux grandes causes à la folie actuelle des prix des aliments. Une dizaine de grands conglomérats manipulent les prix et retiennent les stocks des produits alimentaires et du pétrole pour créer des pénuries. La Banque mondiale, quant à elle, a détruit l'agriculture dans des continents entiers en incitant leurs habitants à abonner la culture de produits alimentaires de base au profit de produits destinés à l'exportation pour lesquels il n'y a pas d'acheteurs.

Je vous invite à lire ce texte. Si vous n'y avez pas accès, allez vite au dépanneur chercher votre copie du Devoir.

Gilles Laperrière
_________________________________________________________________________________

Lettre ouverte au maire Régis Labeaume (Objet : Toilettes publiques)

9 avril 2008, 20:17


Le 9 avril 2008

Monsieur Régis Labeaume
Maire
Ville de Québec
2, rue Des Jardins
C. P. 700, succ. Haute-Ville
Québec (Québec) G1R 4S9

Objet : Toilettes publiques dans certains secteurs de la ville


Monsieur le Maire,

J'habite la ville de Québec depuis près de cinquante ans. Cette ville m'a toujours plu et c'est avec grand plaisir qu'au cours des ans j'ai vu les diverses initiatives destinées à la rendre plus accueillante tout en demeurant un lieu où il est agréable de vivre.

Une pièce du mobilier urbain a cependant toujours manquée : des toilettes publiques extérieures.

En toutes saisons, mais spécialement pendant les périodes où les visiteurs affluent ou tout simplement quand le beau temps appelle à flâner dehors, des scènes dignes de l'origine de la colonie se déroulent sous les yeux des citoyens. Le soir, il est fréquent de voir quelqu'un chercher une entrée un peu retirée, ou un coin sombre, quand ce n'est tout simplement pas un portique ouvert ou fermé, pour faire un besoin urgent. Le jour, surtout l'été, en plein soleil et par grande canicule, il n'est pas rare que l'angle d'un bâtiment - une église patrimoniale par exemple - se transforme en urinoir voire en sanisette gratuite. Sans entrer dans les détails, disons que tous les sens des témoins de ces actes sont mis à dure épreuve.

Il n'y a pour ainsi pas de toilettes publiques à Québec et la seule que je connaisse n'est guère invitante… quand on sait la trouver. Quant aux marchands, surtout les restaurateurs, ils posent fréquemment des affiches indiquant que les toilettes sont réservées à leurs clients.

Bref, une ville qui est une destination touristique populaire ne met pas de toilettes publiques, facilement repérables, à la disposition de ceux et celles qui arpentent ses rues, ses parcs, ses places.

Il est grand temps que l'on remédie à cette situation. Quand on sait que Paris met 36 toilettes publiques à accès gratuit à la disposition de ceux qui la visitent, je me demande ce que la ville de Québec, ou plutôt les dirigeants de la ville de Québec, attentent pour offrir de telles pièces de mobilier urbain.

Si la dépense est trop élevée, peut-être pourrait-on songer à faire commanditer la quelque demi-douzaine de toilettes qui seraient nécessaires.

Je compte sur vous pour que cette question soit étudiée et que des suites soient données à ma requête qui représente sûrement ce que citoyens et visiteurs réclament sans le clamer. Je joins à la présente des photos de toilettes publiques de New York, de San Francisco et de Paris.

Veuillez agréer, Monsieur le Maire, l'expression de mes sentiments distingués.



Bruno Giroux


Pièce jointe : groupement de photos de toilettes publiques de trois grandes villes
c.c. Opinions des lecteurs, Le Soleil
      Mon blogue Chroniques du faubourg (www.brugi.ca/blogue)
Cliquez pour agrandir l'image

Commentaires

21 avril 2008, 11:28

Toilettes publiques

Vous avez entièrement raison.  Le manque de toilettes est un problème réel et une raison, en ce qui me concerne, pour ne pas visiter certains secteurs de la ville.

Marthe Richard
_________________________________________________________________________________


21 avril 2008, 21:44

Une suite dans Québec Urbain

La lettre publiée dans le journal Le Soleil du 21 avril 2008 a une suite dans Québec Urbain.

Gérald Gobeil
_________________________________________________________________________________


16 juin 2008, 8:32

Pas même un accusé de réception

Je n'ai jamais reçu de réponse du maire Labeaume. Pas même un accusé de réception.

Pour ce qui est de la bienséance, nous repasserons!

Bruno Giroux
_________________________________________________________________________________


4 août 2008, 10:45

Les «bécosses» de la ville

Média-Matin nous apprend ce matin que la ville a installé des bécosses ici et là pour pallier l'absence de toilettes publiques. La photo (de Daniel Mallard)  présentée en dessous de ces commentaires montre celles installées sur Les Remparts. Une citoyenne qui possède un condo tout près se plaint de l'inesthétisme de «la chose» en plus des odeurs infectes qui se répandent à des dizaine de mètres à la ronde. Est-ce que la ville attendra le 500e anniversaire pour installer des toilettes publiques? Ou préférera-t-elle des salles de spectacles souterraines? Ou une promenade de Champlain allant de Cap-Rouge à Beauport?

Bruno Giroux

_________________________________________________________________________________


4 septembre 2008

Réponse du maire Labeaume

J'ai reçu aujourd'hui une réponse à ma lettre du 9 avril.

Le maire écrit, entres autres: «La présence de toilettes publiques dans le quartier du Vieux-Québec nécessite [...] la mise place, entre autres, d'une forme de développement favorable à leur accueil et à leur entretien. Plusieurs formules sont déjà mises en place afin d'améliorer la desserte dans certains secteurs du quartier. L'inventaire, en cours, [...]  nous permet de prendre les actions nécessaires, que ce soit de façon immédiate [...] à moyen et à long terme [...]».

Bruno Giroux

_________________________________________________________________________________
Une résidente du Vieux-Québec montre la « toilette publique » placée sur le trottoir de la rue des Remparts : une honte pour Québec!
Haut de la page

Québec s'adresse en anglais aux trois quarts des immigrants allophones

8 avril 2008, 10:46

Dans un article publié dans l'édition d'aujourd'hui du Devoir, Robert Dutrisac écrit: «Même si la francisation des immigrants demeure un objectif du gouvernement du Québec, ministères et organismes publics désignent systématiquement comme anglophones une majorité de nouveaux arrivants allophones, dont plusieurs ont pourtant une certaine connaissance du français. À ce titre, ces immigrants obtiendront, leur vie durant, que l'anglais soit la langue dans laquelle l'État québécois communiquera avec eux et leur fournira des services.»

[…]

Dans un commentaire, un lecteur écrit : «On nous dit que Québec a une politique de francisation des immigrants. À ma grande surprise, suite à la lecture de l'article de M. Robert Dutrisac, on constate que dans les faits, c'est une politique d'anglicisation que l'on pratique. C'est vraiment scandaleux et malhonnête de dire une chose et de faire son contraire!»
L'article complet de Robert Dutrisac
Cliquez pour agrandir l'image

Commentaires

Aucun commentaire jusqu'à présent. Soyez le premier à commenter ce texte.

Croisière outre-mer

7 avril 2008, 20:24

Cet après-midi, il fait merveilleusement beau à Québec.

Avec un copain, j'ai prévu visiter le Vieux-Lévis: marche jusqu'à La Traverse, traversée sur le ferry pour qui, aujourd'hui, commence l'horaire d'été - une traversée toutes les vingt minutes -, escalade du long escalier qui permet, à Lévis, de monter de la basse-ville à la haute-ville, déambulation dans les rues bordées de maisons ancestrales.

Un billet aller-retour coûte environ 5 $. La traversée est gratuite pour les passagers qui possèdent leur carte mensuelle du réseau de transport de la capitale. Ceux qui ne détiennent pas cette carte peuvent utiliser le traversier à volonté pour un peu plus de 15 $ par mois.

Il y a peu de monde à bord et le soleil chauffe si bien que nous restons plusieurs minutes à l'extérieur pour admirer le fleuve, la Rive-Nord et la Rive-Sud. L'escalier, pas trop abrupt, nous amène à la côte du Passage par où nous atteignons vite la rue Bégin. La revitalisation de cette rue est un succès. Les bâtiments, souvent plus que centenaires, ont trouvé une nouvelle jeunesse. Ils logent plusieurs commerces de proximité mais aussi certains dont la qualité des produits offerts vaut, pour les connaisseurs, le détour.

C'est le cas des Chocolats favoris. Sur le site Internet de la firme, j'apprends qu' «En 1979, la chocolaterie Les Chocolats favoris ouvrait ses portes. C'est à Meulan, en France, qu'un des quatre propriétaires a suivi sa formation. De retour au Québec, le chocolatier partageait ses connaissances avec ses associés, afin de confectionner des chocolats délicieux, au pur beurre de cacao. Spécialisée dans la confection de moulages, la chocolaterie en produit jusqu'à 25 000 seulement pour Pâques.»

Nous entrons, non pour déguster un des produits offerts mais pour admirer les étalages et saliver de désir. Je le pensais, j'ai vérifié, j'avais raison : une des fondatrices a déjà été une collègue de travail. Je remets ma carte à une gentille commis en lui demandant de saluer cette patronne de ma part.

Le détour vers la terrasse de Lévis vaut la peine. La vue sur Québec, depuis les ponts jusqu'au mont Sainte-Anne, est à couper le souffle.

Le temps file. Sur le chemin du retour, nous passons devant une maison où j'ai demeuré quelque dix mois quand j'ai terminé mon cours secondaire à l'école Sainte-Marie dirigée par les frères Maristes. Je regarde la maison qui a peu changé. Un voisin travaille dehors. Je lui demande si monsieur Leblanc habite toujours la maison. Il m'apprend qu'il est mort il y a une quinzaine d'années. Lui est né dans la maison dont il nettoie l'entrée. Il l'a quittée quelques années et y est revenu.

L'après-midi tire à sa fin. Nous voilà de nouveau sur le traversier pour revenir à Québec. Je veux boire un café qu'offre une des nombreuses distributrices. J'ai un peu de misère. La machine gobe les pièces de cinq sous et de dix sous mais elle ne calcule pas leur valeur. Il me faut faire la monnaie d'un billet de cinq dollars dans une autre machine.

Le café suisse est agréable à boire. Mon copain me fait remarquer que le bateau a terminé son escale à Québec et que nous partons à nouveau pour Lévis. Voilà qui explique pourquoi la section réservée aux passagers est pleine et que je suis étonné de constater que plusieurs personnes travaillent à Lévis mais résident à Québec. Je fais la conversation avec une dame. Elle me dit que je n'aurai qu'à demeurer à bord du bateau pour revenir à bon port.

Ce retour est donc un retour-aller-retour. Le ferry va si vite que je ne me rends pas compte que la traversée est terminée. Et tout en douceur. Le ronronnement du moteur est si faible que je l'entends à peine. Il ne me dérange pas. Un instant je pense à ce que devaient entendre et ressentir Jack et Rose dans la cale du Titanic, réfugiés dans une voiture qui devait traverser l'Atlantique.
Je regarde et j'écoute Céline Dion chanter «My heart will go on»
Cliquez pour agrandir l'image

Commentaires

8 mars 2008, 9:14

ferry : Laissons ce genre d'anglicisme aux Français

Un visiteur du site m'a fait parvenir le commentaire suivant :

Comme l'indique bien l'excellente photo qui accompagne ton texte - fort intéressant par ailleurs  - ce genre de navire destiné à faire la navette entre des localités bordant le fleuve (et certains autres cours d'eau) s'appelle au Québec un traversier et non un «ferry». Laissons ce genre d'anglicisme aux Français, qui en raffolent (eux qui en sont encore aux e-mails...). Déjà que certaines radios tentent de nous imposer le «week-end», expression que l'immense majorité n'utilise pas, n'en ajoutons pas...

Je sais que «ferry» est un anglicisme couramment utilisé en France. C'est pourquoi je l'ai écrit en italique. Je l'ai utilisé parce que je ne voulais pas trop souvent utiliser le mot «traversier». Je serai vigilant à l'avenir puisque je sais que vous me surveillez.
_________________________________________________________________________________

Bravo Saint-Pierrais et Miquelonnais!

7 avril 2008, 8:41

Samedi dernier, le 5 avril, j'ai fait parvenir le courriel suivant aux habitants des îles Saint-Pierre et Miquelon en utilisant une adresse électronique du site destiné à faire la promotion touristique de l'archipel:

Il y a quelques jours, l'animaliste Paul Watson, président de la Sea Shepherd Conservation Society, a déclaré que «La Sea Shepherd Conservation Society reconnaît que la mort des quatre chasseurs est une tragédie, mais l'organisation reconnaît aussi que le massacre de centaines de milliers de bébés phoques est une tragédie encore plus grave.»

Hier avant-midi, une trentaine de pêcheurs de Saint-Pierre et Miquelon encouragés par plusieurs dizaines de personnes ont coupé les amarres du navire Farley Mowat à coups de hache, forçant le bateau à quitter le port. «On a fait ça par solidarité avec les chasseurs des Îles, a expliqué le pêcheur Stéphane Poirier au Soleil. On ne veut plus jamais les revoir ici. Plus jamais.»

Merci et Bravo pour votre geste!


Le même jour à 21h04, j'ai reçu le courriel suivant :

Bonsoir,
Je vous envoie un merci amical en leur nom !
Salutations
  • Marc
Découvrez l'archipel Saint-Pierre et Miquelon

Commentaires

7 avril 2008, 10 h 46

Que dire de plus?

Certains défendeurs des droits des animaux et certain groupes écologistes ont une philosophie particulière ou tout au moins tiennent parfois des propos d'un goût douteux. Cet homme le démontre parfaitement.

Joël Lavoie
_________________________________________________________________________________

8 avril 2008, 10:04

Saint-Pierre et Miquelon

Merci pour l'info. Voilà un endroit que j'aimerais bien visiter. Après tout c'est bien là où nous sommes le plus près de la France.

Bernard Poirier
_________________________________________________________________________________
http://www.brugi.ca/blogue_commentaires/

Commentaires


Faites parvenir un commentaire en utilisant le formulaire de la page Votre espace. Tel qu'indiqué dans cette page, vous pouvez aussi m'envoyer un commentaire destiné à ne pas être publié.

Lorsque qu'apparaîtra un message de confirmation de l'envoi de votre commentaire, cliquez deux fois sur le bouton Précédente pour revenir au blogue.



© Bruno Giroux, 2008. Tous droits réservés.26 mai 2014