| [...] La petite bête surnommée César était déprimée et abattue par tous ces mois de retraite forcée que lui avait imposée les vacances de son maître. Mais l'espoir, la vie qui faisait frissonner l'animal jusqu'au bout de sa queue revient maintenant avec l'animation du serviteur dans la pièce. La présence de ce dernier lui indique que son maître est sur la voie du retour. Il se dit : « Enfin, nous pourrons reprendre nos conversations philosophiques sur la métaphysique ou la relativité d'Einstein. » Il n'ose y croire. Il tourne deux, trois fois en rond sur place pour vérifier qu'il ne rêve pas. - C'est bien vrai. On fait le ménage pour mon maître. Hourrah! [...] |
Extrait de Un margouillat au collège |